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Collaborations avec d’autres équipes artistiques
  • [2023]
  • Être vivant
  • idée originale, écriture et jeu Johanna Gallard / Fourmi
    inspiratrices et partenaires de jeu Ariane, Saqui, Kali, Falkora, Mouche, Lilith, Meije, Pollen et Naya (poules en alternance)
    aide à la dramaturgie et matériaux d’écriture François Cervantes
    collaboration artistique François Cervantes, Emmanuel Dariès, Catherine Germain
    artiste plasticienne et sculpteure Marieke TERRA Rêve
    création sonore Jean-Michel Deliers création lumière Yves-Marie Corfa régie générale Joël Newman
    conception décor Laurent Morel et Eric James accessoires et décor Garland Newman
    produit par cie Au fil du Vent coproduction Agora PNC de Boulazac - Le Prato PNC de Lille - Théâtre des Quatre Saisons, Gradignan - Agence culturelle de la Dordogne - Ré Domaine culturel La Maline - Centre culturel de Sarlat - Le Forum, Nivillac

  • Dans un château-poulailler ambulant, au lever du jour, une équipe de poules entre en scène pour rencontrer le public. À leurs côtés, Fourmi, personnage singulier, est là pour les accompagner. Elle fait en sorte que tout se passe bien pour que les poules puissent délivrer leur message. Elles ont quelque chose d’essentiel à partager avec le public, Fourmi en est convaincue. Elle ne sait pas comment cela va se manifester, et elle ne sait pas à quel moment. Mais ce qui est sûr, c’est que cela va arriver. En attente d’un temps qui pourrait arriver à tout moment, ces êtres singuliers nous ramènent à la quiétude du présent ; l’état naturel des poules ramenant Fourmi à son état essentiel d’être vivant. Être Vivant est une création atypique tissant sa démarche vers une philosophie de la simplicité. Elle invite à entendre d’autres échos du monde, ou bien l’écho d’autres mondes si près de nous, là, au bord de l’intime.

    « Après cinq années passées en compagnie de Fourmi, être sensible, délicate et maladroite, qui continue de me surprendre chaque jour, je me dirige aujourd’hui plus vers un travail de personnage. Le langage du corps rempli de ses émotions restera son langage principal, mais une envie nouvelle a pris de plus en plus de place au point de devenir une nécessité : la parole. Une parole qui trouve sa place et son chemin dans au milieu de cette vie partagée avec les poules, pour s’ouvrir au public. La collaboration avec la Cie l’Entreprise va me permettre cela, et m’ouvrir de nouvelles portes, pour parler de chacune des poules, de leurs personnalités, leurs rêves, leurs peurs, leurs émotions. Pour questionner leur monde, tout en questionnant le nôtre. » Johanna Gallard
Créé le 6 juin 2023 à l’Agora, Pôle National du Cirque de Boulazac.
Visiter le site de la compagnie Au fil du Vent

  • [2022]
  • Shahada
  • texte Fida Mohissen mise en scène François Cervantes assistanat à la mise en scène Amandine Du Rivau
    avec Fida Mohissen, Rami Rkab
    création lumière Christian Pinaud création son Gabriel Acremant costumes et accessoires Virginie Breger
    produit par FAB – Fabriqué à Belleville, cie Israhat, cie L’entreprise coproduction Théâtre de Poche, Bruxelles - Le Manège scène nationale de Maubeuge - Théâtre Montansier, Versailles - Chateauvallon-Liberté, scène Nationale d’Ollioules-Toulon - Association Centre Culturel et Artistique Jean Lurçat – Scène Nationale d’Aubusson soutien SPEDIDAM

  • Shahada \∫a.a.da\ féminin
    (Racine SH – H – D qui signifie être présent, être témoin, attester)
    1. Témoignage 2. Profession de foi musulmane, premier pilier de l’islam 3. Martyr

    Shahada est une plongée archéologique dans les souvenirs d’une vie, pour tenter de déterrer du fin fond de la mémoire ce qui peut faire naître chez un jeune homme la tentation de la radicalité et retrouver les traces de la lente et mystérieuse libération d’un corps et d’une âme.
    Au gré des souvenirs, Fida et le jeune homme qu’il a été, racontent le parcours d’une vie, jusqu’à l’homme qu’il est aujourd’hui et qui a fait le pari de l’amour.

    « Il y a deux ans, Fida Mohissen avait présenté une lecture scénique de Ô toi que j’aime, un texte qu’il avait écrit sur la radicalisation, et nous avions ensuite eu une longue discussion, sur son écriture, sur le sujet, sur la façon de le traiter sur un plateau de théâtre. Fida m’a demandé ensuite de l’accompagner dans les changements qu’il allait faire pour ce texte, ce que j’ai fait avec plaisir : Fida me touche beaucoup et j’aime nos discussions détaillées sur la dramaturgie et l’écriture. Ô toi que j’aime, c’était une grande pièce, avec beaucoup de personnages et une grande part de fiction. J’avais proposé à Fida de resserrer autour d’une écriture plus personnelle et intime. Maintenant son texte est ramassé autour de deux « personnages » : Fida aujourd’hui, homme mûr vivant en France, marié, deux enfants, auteur et metteur en scène dirigeant un théâtre à Avignon ; Fida, jeune homme Syrien, érudit en langue arabe et en éducation religieuse, « imbibé de dieu », découvrant le théâtre avec passion, quittant la Syrie et découvrant l’occident, terre diabolisée dans son pays d’origine. Un homme se confie à nous, et deux aspects de ce même être se déchirent pendant cette confidence. Peut être que durant toute notre vie nous cheminons avec plusieurs êtres en nous, qui tantôt s’affrontent tantôt se mettent d’accord. Nous portons en nous un peuple, et la confidence est un premier pas vers la réunification. » François Cervantes, octobre 2021
Créé le 13 septembre 2022 au Théâtre de Poche à Bruxelles.

  • [2017]
  • Le tarot du grand tout
  • conception, idée et mise en scène Lamine Diagne
    texte François Cervantes et Lamine Diagne
    avec Lamine Diagne, Wim Welker
    lumière Sylvio Charlemagne musique Wim Welker scénographie, ambiance sonore et vidéo Eric Massua
    décor Jean-Pierre Giusiano, Christian Geschvindermann
    produit par L’Enelle
    coproductions La Criée, Théâtre National de Marseille - Théâtre Massalia, Marseille - Pôle Arts de la Scène, Marseille soutiens APHM, DRAC PACA, Région Sud, Ville de Marseille, MGEN, Fonds de dotation Blachère

  • Slim est musicien et quand il se retrouve au chevet de son neveu hospitalisé suite à un accident de voiture, il bouillonne, il déborde, c’est un torrent de mots qui sort de sa bouche. Pour guérir Ibo il invente des histoires, il va de chambre en chambre pour vider son trop plein, il enchante l’hôpital en faisant naître de nouvelles légendes, des étages fantômes, il fait fleurir tout un imaginaire décalé et contagieux sous le regard stupéfait du personnel soignant.

    La folie saine, celle qui peut faire des miracles, celle qui peut guérir, c’est cette liberté sans retenue que nous livre Le Tarot du Grand Tout. François Cervantes et Lamine Diagne ont mêlé leurs écritures pour faire naître ce récit tiré d’une expérience d’immersion en milieu hospitalier, un objet théâtrale doux, drôle, fantastique et réaliste à la fois.

    « Je connais Lamine Diagne depuis plus de dix ans. Quand il m’a raconté les moments passés auprès des enfants malades de la Timone, pendants lesquels il leur improvisait des histoires et des musiques, je voyais se révéler certains traits de caractère de l’artiste qu’il est : passeur de frontières, donnant à la musique et à la parole la capacité de soigner. Je l’ai questionné sur ses rencontres avec ces enfants des 16 étages de l’hôpital, et puis sur son enfance, ses origines françaises et sénégalaises, sur sa vocation artistique… et nous avons écrit un texte de fiction comme un portrait de cet homme face à l’enfance, la maladie, la mort, et l’invisible. » François Cervantes

  • [2008-2009]
  • Cavaliers
  • texte François Cervantes
    mise en scène Dilia Gavarrete - compagnie Méninas, assisté de François Cervantes
    avec Francesca Giuliano, Alphonso Rodriguez Gelos, Dilia Gavarrete
  • En 2008, Dilia Gavarrete réunit une équipe de comédiens de langues maternelles diverses, sensibilisés au travail du Garage - atelier permanent dirigé par François Cervantes - pour questionner les effets du bilinguisme sur le jeu des acteurs. Il s’agissait pour Dilia de faire l’expérience d’un théâtre bilingue.
    François Cervantes lui a proposé de mener un chantier commun dans l’enceinte du « Garage » : travailler sur la dualité, et les relations entre le corps et la langue.

    De ce chantier mené durant la saison 2008-2009, Dilia Gavarrete a choisi de mettre en scène une comédienne et un comédien. François Cervantes écrit pour eux un récit « Cavaliers », qui témoigne de cette aventure.

Maquette présentée le 14 septembre 2009 - salle BF, Friche la Belle de Mai à Marseille.
Projet mené dans le cadre du dispositif de la DMDTS « compagnonnage 2008-2009 »

  • [2006-2007]
  • Comment emmener l’essence d’une tradition dans de nouvelles formes ?
  • direction artistique François Cervantes et Catherine Germain
    direction technique Xavier Brousse
    photographies François Louis Athenas
    avec Mohamed Abdallah, Aurélia Reynaud, Jassmine Chaaranne Moina, Idriss Ryadhuidine, Soumette Ahmed Said Ali, Sultan Faissoil, Faina Youssouf, Mounir Hamada hamza, Nassabia Ahmed combo, Nassurdine Ali Abdou, Nemata Ahamada, Mounawar Said Omar, Rahamatou Ridjali, Assani M’dahoma, Virginie Bernard, Alex Gador, Mamadou, Nidhoime Said Ali, Silim Madi Attoumani, Youssouf Bacar

    Nous sommes allés aux Comores pour la première fois en 2006, grâce à Ahmed Madani qui dirigeait le Centre Dramatique de l’Océan Indien à Saint Denis La Réunion : un choc.
    Plusieurs acteurs de la nouvelle génération, ceux qui ne veulent plus quitter leur île, ont fondé le Théâtre Djumbé, pour que naisse un théâtre aux Comores. Nous allons retourner travailler avec eux.

Chantier réalisé dans le cadre du projet de coopération et d’accompagnement professionnel des artistes de l’Océan Indien, initié par Ahmed Madani, directeur du CDOI de Saint Denis de La Réunion et en collaboration avec l’Alliance franco-comorienne de Moroni-Grande Comore. Présentation publique le 3 juin 2006 à l’Alliance franco-comorienne à Moroni.

  • [2005-2006]
  • Voisin
  • texte et mise en scène François Cervantes
    avec Azyadé Bascunana, Emma Battesti, Emmanuel Bec, Dominique Chevallier, Lamine Diagne, Anne Gaillard, Dilia Gavarrete, Catherine Germain, Simon Gillet, Isalinde Giovangigli, Sophie Guillement, Clémentine Monsaingeon, Nolwen Moreau, Claire Petit, Marie Provence, Cathy Ruiz, Charlotte Smither
    régie Xavier Brousse, Nanouk Marty
  • En 2003, le Théâtre de l’Espace – Scène Nationale de Besançon, ancré dans un quartier de 20 000 habitants sorti de terre dans les années soixante, confie à François Cervantes l’écriture d’une fiction à partir de témoignages des habitants du quartier Planoise. François Cervantes écrit Voisin.

    En 2006, ce texte avec près de soixante-dix personnages, est porté à la scène avec les comédiens du Garage, mettant face à face une communauté de vie et une communauté de travail avec cette même interrogation : comment je vis avec cet inconnu qui est juste à côté de moi : mon voisin. Comment je fais sa connaissance. Autrement dit , comment habiter ensemble un même lieu : le plateau pour les acteurs, le quartier pour les habitants

    Le spectacle est joué à Marseille, puis à Besançon en présence des "témoins". Daniel Boucon, directeur du Théâtre de l’Espace, dira : "Nous sommes passés des conversations autour d’un thé au livre et à la représentation, nous sommes aussi passés de Planoise à Planoise".

Représentations du 21 au 24 mars 2006 à la Friche la Belle de Mai à Marseille / du 3 au 5 mai 2006 au Théâtre de l’Espace à Besançon