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Carnages

2013

Carnages est une fête collective avec sept clowns.
Les clowns proposent une autre façon d’être ensemble, non volontaire, organique et essentielle. Ces personnages marginaux n’ont pas de place dans une histoire, ils reflètent nos désirs absolus et intimes, jusqu’à la démesure. Les clowns poussent les portes des théâtres et de la littérature, ils nous redisent que plus nous avons besoin de nous rassembler, plus il nous faut aller profondément dans notre solitude.

Texte et mise en scène François Cervantes
Avec Damien Caufepé (reprise de rôle de Laurent Ziserman), François Cervantes (reprise de rôle de Nicole Choukroun), Dominique Chevallier, Emmanuel Dariès, Anne Gaillard, Catherine Germain, Stephan Pastor
Son Xavier Brousse
Lumière Christophe Bruyas
Scénographie François Cervantes, Xavier Brousse, Christophe Bruyas

Production L’entreprise
Coproduction Marseille-Provence 2013 capitale européenne de la culture, MC2 Grenoble, Domaine d’O Montpellier
Partenaires de production Friche la Belle de Mai Marseille

En 2008, François Cervantes et Catherine Germain co-écrivent le livre Le clown Arletti vingt ans de ravissement qui témoigne de la collaboration insolite, entre un auteur et une actrice autour du clown Arletti.

Les clowns sont apparus dans le deuxième spectacle de la compagnie, en 1987. Le clown interroge la littérature en remontant à a source de l’acte poétique. La compagnie partage ce voyage avec quelques artistes qui ont fait le choix de cette aventure irréversible.
Une poésie de peu de mots, qui, par moments, rappelle celle d’un Raymond Devos ou d’un Sol, clochard au verbe fleuri. Poésie de l’absurde, de l’urgence, de ces âmes en errance qui demandent à naître.
Le Devoir, Isabelle Paré [5 novembre 2015]

Un drôle de Zig, vieux clown triste, entouré d’une ribambelle de zigues tout aussi drôles dans un numéro électrique et absurde. Du Beckett sous nez rouge.
Télérama, Emmanuelle Bouchez [23 février 2013]

L’enjeu de Carnages ? Se demander si l’on peut faire groupe en étant connecté à soi profondément. En mettant sept clowns ensemble sur le plateau, François Cervantes souhaitait tenter l’impossible avec cette figure marginale comme lieu de tous les possibles ! Il fait le pari d’une humanité qui prend le dessus.
Stradda, Christiane Dampne [avril 2013]